Depuis l’Antiquité, la fonderie d’art traditionnelle s’est intégrée dans la culture, l’art et l’histoire de l’Europe ; Décoration des cités,témoins de l’histoire, monuments commémoratif,
bronzes animaliers, bronze monumental, de l’art antique à l’art contemporain.
La fonderie d’art a de particulier qu’elle existe sur deux terrains pouvant apparaître de prime abord comme contradictoire : le métier d’art et l’art contemporain.
Bien qu’une culture du bronze existe dans toute l’Europe, la France et l’Italie se démarquent depuis plusieurs siècles comme les deux grands centre de la fonderie d’art traditionnelle.
Deux procédés techniques traditionnels sont encore utilisés aujourd’hui : la fonderie d’art traditionnelle au sable et la fonderie d’art traditionnelle à cire perdue
La fonderie à cire perdue est utilisée de nos jours en prothésie dentaire, bijouterie, joaillerie, aéronautique, industrie de précision, et en fin en statuaire et fonderie de cloche (technique
annexe).
Le métier de fondeur d’art statuaire
La pratique du métier de fondeur d’art statuaire a de spécifique qu’elle implique des techniques multiples s’étendant de la microfonderie à la fonderie monumentale.
L’adaptation de la technique en fonction de l’oeuvre à traiter y est en effet essentielle car chaque pièce est unique.
De l’analyse de l’oeuvre découleront : le choix de l’outillage, la création d’outillage, le moulage spécialisé statuaire, les moulages de reproduction spécialisés statuaires, le moulage réfractaire,
la gestion des feux, la maitrise de la cuisson et de la fusion, la ciselure, la patine.
Le fondeur d’art statuaire, en dialogue avec l’artiste doit avoir une connaissance approfondie de l’art et des volumes et se trouver dans les questionnements de l’interprétation. Il doit être capable
d’analyser l’objectif de l’artiste, d’anticiper les ombres et lumières de l’oeuvre future en bronze, laiton, fonte, aluminium pour conseiller et réaliser une relecture cohérente avec le propos
initial de l’artiste.
Depuis un siècle, la fonderie d’art a connu une perte des savoirs et des techniques dûe à l’inexistence de centres de formation ainsi qu’à une politique de secret d’atelier.
Depuis une vingtaine d’année et grâce à la présence de nouveaux centres de formations de niveau V, le nombre de fondeurs à cire perdue augmente.
Débouchés après formation à l’Atelier 960
Le fondeur-noyauteur diplômé au C.A.P pourra orienter sa carrière immédiatement vers un emploi de fondeur, noyauteur, mouleur, ciseleur, patineur.
Les métiers et entreprises sont nombreuses : fonderies d’ornementation, fonderies artistique, entreprises de la métallerie et de la métallurgie, du patrimoine culturel et historique, de la décoration
d’intérieur, bijouterie, joaillerie,...
Les facultés d’adaptabilité inhérentes au métier de fondeur d’art permettent une transférabilité des connaissances à divers corps de métiers :
- au moulage des céramistes,
- au métier de mouleur-sculpteur de décors de cinéma et de parcs d’attraction,
- au métier de scénographe,
- au moulage de résine dans la production navale (coques de bateau)
- etc...